Qu’est-ce que la filière MMOPK ?
L’Université organise les études de Santé dans chaque Académie. La filière MMOPK regroupe les études de Médecine, Maïeutique (sage-femme), Odontologie (dentaire), Pharmacie et Masso-Kinésithérapie. Pour y accéder, un élève de terminale postule sur Parcoursup en PASS ou en LAS pour ensuite passer le/les concours qui l’intéresse(nt) en fin de 1ère année en PASS et en 1ère, 2ème ou 3ème année en LAS. Le PASS est un Parcours Accès Santé Spécifique et la LAS et une Licence avec option Accès Santé.
Comment choisir entre PASS et LAS ?
En PASS, l’étudiant suit majoritairement des UE Santé (Unités d’Enseignement), ainsi qu’une mineure de son choix (pour un volume de 20 à 30% des cours) ; à Bordeaux par exemple il y a 8 mineures : Sciences de la vie, Chimie, Physique-Chimie, Droit, Économie-Gestion, Philosophie, Psychologie et STAPS (Sciences et Techniques des Activités Physiques et Sportives). A l’inverse, quand on est en LAS, la mineure du PASS devient la majeure et on suit en parallèle des UE en Santé pour un volume variable en fonction de sa volonté de candidater aux concours plus ou moins tôt.
Il est à noter que chaque Université a ses propres mineures et que quelques facultés ne proposent pas de PASS mais un parcours unique (Créteil, Caen, Poitiers, Strasbourg, Nice et Reims).
Par ailleurs la Cour des comptes a préconisé fin 2024 un retour à une voie unique de sélection pour 2026. A suivre…
Quand le lycéen a un dossier scolaire excellent, une vocation profonde et déterminée pour les métiers de la Santé, il choisit de postuler en PASS. Quand il hésite entre deux voies (par exemple Ingénieur et Santé), PASS et LAS permettent de suivre une double formation. Quand les résultats scolaires sont moyens ou qu’on ne sent pas capable de gérer les contraintes d’un concours à préparer en moins d’un an, la LAS permet de prendre ses marques plus en douceur. Le PASS est un sprint tandis que la LAS est plutôt un marathon.
La LAS peut également être un choix réfléchi, par exemple pour devenir Psychiatre (LAS Philosophie/Médecine) ou pour travailler dans l’industrie du médicament (LAS Droit ou Éco-Gestion/Pharmacie).
Dans tous les cas, pour maximiser ses chances d’être accepté, il est conseillé de postuler à la fois en PASS et en LAS sur Parcoursup.
Mais attention, la LAS n’est pas un parcours plus facile. En LAS2, on retrouve les candidats issus du PASS ayant échoué au concours en 1ère année tout en ayant validé leur année, et parfois avec de bons résultats. Statistiquement, ils réussissent mieux le concours en 2ème chance que les étudiants de LAS2 issus de LAS1.
Après une 2nde chance aux concours (LAS2 ou LAS3), les étudiants poursuivent leurs études de Santé en 2ème année.
Quelles sont les spécialités à choisir au Lycée ?
La spécialité Physique-Chimie et indispensable. La spécialité Mathématiques complémentaires peut suffire car les cours intéressants pour le parcours sont : Probabilités, Statistiques, Fonctions logarithme et exponentielle, Puissances. La spécialité SVT apporte des connaissances utiles (Cellule musculaire, Système nerveux, Génétique) et d’autres pas du tout (Botanique, Géologie).
Même en LAS Philosophie il y aura des UE Santé à valider, donc en Terminale, il faudra dans tous les cas privilégier les spécialités scientifiques pour mieux se préparer aux concours. Le meilleur mix pour réussir semble être Mathématiques, Sciences Physiques et SVT en 1ère, puis option Maths complémentaires en terminale en abandonnant la spé Maths. Mais les très bons dossiers avec spés Maths et Physique-Chimie en Terminale (et arrêt de la SVT) ne seront pas exclus. L’option Maths expertes n’est pas indispensable mais utile pour la mineure Chimie.
On peut trouver quelques places pour les bacheliers technologiques.
A noter que dans Parcoursup, toutes les PASS d’une Université comptent pour 1 vœu, tandis les différentes LAS occupent chacune 1 vœu. Mais il peut exister des subtilités, par exemple la LAS Chimie et la LAS Sciences de la Vie comptent pour 1 seul vœu à Bordeaux.
Certains étudiants choisissent de faire une P0 privée pour consolider leur niveau en sciences avant d’aborder le PASS, mais attention, plusieurs facultés ont expressément indiqué qu’elles n’acceptent que des néo-bacheliers dans Parcoursup.
Quelles sont les qualités pour réussir ?
En grosse quantité :
-Capacité de travail et de mémorisation afin d’assimiler un programme très vaste,
-Organisation et autonomie pour suivre des cours en format dématérialisé,
-Gestion du stress et dépassement de soi pour passer le concours,
-Motivation et empathie pour réussir les oraux car ces qualités y sont attendues.
Autre point important, les UE classantes aux concours sont plus nombreuses au 1er semestre (70%), il est donc primordial de se mettre au travail dès la mi-août pour être opérationnel très vite et réussir les 1ers partiels.
A Bordeaux le tutorat est réputé pour son accompagnement de qualité, en parallèle il existe aussi des prépas privées.
Où ont lieu les cours ?
L’Université de Bordeaux propose la possibilité d’étudier en PASS sur les sites délocalisés d’Agen, Dax, Périgueux et Pau (sauf pour les mineures STAPS et Philosophie). Les cours magistraux ont lieu en distanciel. Les ED enseignements dirigés peuvent être suivis en présentiel ou distanciel.
Les examens sont organisés par le Collège de santé et se déroulent en présentiel à Bordeaux sous forme de QCM de 30 minutes.
A partir de la 2ème année, en cas de réussite au concours, les cours ont lieu à Bordeaux en présentiel.
Les LAS ne dépendent pas du Collège de Sciences de Santé, mais de leurs Collèges respectifs qui fonctionnent chacun avec leurs propres règles. A Bordeaux il y 2 Universités et 7 Campus. Les UE de la mineure Santé sont suivies à distance.
A quel point est-ce sélectif ?
Sur Parcousup en 2025 à Bordeaux, il y a 1400 places en PASS réparties sur 8 mineures et 410 places sur 8 LAS (plusieurs villes pour Droit et Sciences de la vie). Ces 1810 places sont proposées à tous les bacheliers de l’Académie (Dordogne, Gironde, Landes, Lot-et-Garonne et Basses-Pyrénées). Le taux minimum de boursiers est de 13% et le taux maximum de non-résidents (hors académie) acceptés est de 5%, les études de santé sont donc sectorisées !!!
Le secteur est généralement limité à l’académie sauf en Ile de France où il regroupe les académies de Paris, Créteil et Versailles.
A noter que l’Université Catholique de Lille est la seule qui recrute sur toute la France, mais elle ne permet pas d’accéder à l’Odontologie.
La filière est très sélective (la majorité des élèves ont décroché une mention TB ou B au Bac) même si dans les textes il est écrit qu’il s’agit de « Formations non sélectives, mais dans la limite des capacités d’accueil ». En effet, il y a eu presque 8000 vœux sur Parcoursup pour PASS mineure Sciences de la Vie qui n’offre que 595 places. D’où la nécessité de postuler en PASS et en LAS pour maximiser ses chances d’être accepté.
Les PASS avec mineures scientifiques, STAPS et Psychologie font rapidement le plein, tandis que l’accès est un plus aisé en Droit, Économie-Gestion et Philosophie. Côté LAS, les places sont peu nombreuses (entre 20 et 45 selon les mentions, sauf la LAS Sciences de la Vie qui propose 80 places à Bordeaux).
Mais la sélection ne s’arrête pas à l’entrée en PASS et LAS. Le numerus clausus a été remplacé par un numerus apertus qui laisse la possibilité à chaque Faculté de choisir son nombre d’admis, cependant le nombre de places offertes en 2ème année reste limité même s’il a augmenté à Bordeaux. En effet, bien qu’il paraisse logique d’en proposer encore plus pour pallier le manque de médecins, les universités sont confrontées à un problème de formation : il est difficile d’encadrer plus d’étudiants dans les CHU faute de formateurs.
En 2025, il y a 626 places pour MMOP (390 en Médecine, 25 en Maïeutique, 71 en Odontologie, 140 en Pharmacie) et 108 places en Masso-Kinésithérapie. Dans chaque filière, la moitié des places sont attribuées aux étudiants des PASS et la moitié à ceux des LAS. En cas de places non pourvues, il y a une possibilité de reversements.
Chaque concours correspond à des UE spécifiques et si au 1er semestre (septembre-décembre) la majorité sont communes, au 2nd semestre (janvier-avril), il faut faire des choix car candidater à plusieurs concours augmente la charge de travail. Les places sont largement pourvues en Médecine, Odontologie et Masso-Kinésithérapie, mais pas systématiquement en Pharmacie et Maïeutique.
Comment valider le PASS et la LAS ?
Pour accéder aux concours MMOP en PASS, il faut valider le bloc majeur (20 Unités d’Enseignement-60 ECTS) et le bloc mineur (3 à 6 UE-9 à 18 ECTS) avec une note supérieure à 10/20 sur l’année. La compensation entre UE (toutes coef 1) est possible à l’intérieur des blocs mais pas entre les blocs. Ainsi et uniquement s’il valide en 1ère session (sans rattrapage), l’étudiant peut candidater aux concours. En fonction de son classement sur les UE classantes (10 UE sur 20), il sera soit Grand Admis (50% des places), soit admissible aux oraux (2 fois plus de candidats que de places), soit ajourné, c’est-à-dire autorisé à tenter sa 2ème chance en LAS2 en intégrant la Licence de sa mineure en 2ème année.
En cas de non-validation d’un des 2 blocs (note inférieure à 10/20), l’étudiant ne peut redoubler, mais il peut se réinscrire en Licence 1 sur Parcoursup et re-candidater en fin de Licence 2. Le redoublement n’est pas autorisé non plus en LAS1.
Il y a deux oraux à passer par candidat qui se présente à l’oral, à partir de documents. « Ces oraux permettent d’évaluer la capacité de présentation, d’analyse, de synthèse et d’argumentation. » Dans le classement final, le coef de l’écrit est 3, tandis que celui de l’oral est 1. Il n’y a plus d’oral de motivation et de projet, mais cela n’empêche pas le jury de poser des questions en ce sens au candidat.
A l’issue de l’oral, la moitié des candidats sont éliminés pour rejoindre les étudiants qui intègreront la Licence 2 et re-postuleront en LAS2 pour tenter leur 2nde chance (2 chances au maximum sur 3 ans de licence).
Pour les concours MMOP, les conditions de validation sont très difficiles à atteindre en LAS1 (voire impossibles car il y a 10 UE Santé à valider en plus de la Licence, sauf en Licence SDV pour laquelle 5 UE sont validées par compensation, ou en Chimie, avec 2 UE par compensation, mais uniquement pour Pharmacie). Les candidatures sont toutefois acceptées en 1ère et 2nde session (après rattrapage). Les étudiants peuvent choisir de répartir la validation des UE Santé sur 1, 2 ou 3 ans, avant de candidater aux concours, mais ils doivent valider chaque année l’intégralité des UE de leur licence pour passer en année supérieure.
En LAS2, les candidatures ne sont acceptées que si la validation de la licence est obtenue en 1ère session et un interclassement est réalisé entre les candidats des différentes LAS, grâce à une note de parcours (la validation des années d’études post bac avec une pondération selon la LAS et les notes aux UE de la filière Santé sont prises en compte). Les notes de l’écrit comptent coef 2 et celles de l’oral coef 1.
Pour Masso-Kinésithérapie, il est possible pour candidater de valider le PASS en 1ère ou 2nde session. Il n’y a que 6 UE classantes dont 2 sont coef 2 et 4 coef 1. Il n’y a pas de grands Admis. Un oral porte sur le projet et la motivation (à partir du CV), tandis que le 2nd s’appuie sur un texte ou un document. Les oraux comptent coef 1 dans le classement final et les écrits coef 2. En LAS1, il n’y a que 6 UE Santé à valider (contre 10 pour MMOP) et en LAS SDV, 1 UE est obtenue par équivalence. La réussite au concours est donc possible dès la LAS1 pour cette filière.
Toutes ces informations sont spécifiques à chaque Université et peuvent changer d’une année à l’autre. Elles sont disponibles dans les MCCC (Modalités de Contrôle des Connaissances et des Compétences) accessibles en ligne sur le site de chacune d’elle.
A noter qu’il est prudent de de réfléchir à un plan B sur Parcoursup ou ailleurs, en fonction des premiers résultats de partiels.
Y a-t-il des passerelles ?
1-Il existe un double cursus Santé-Sciences à Bordeaux
Il valide un double doctorat. Il est accessible en 2ème année de Médecine, Odontologie ou Pharmacie, très sélectif (20 places seulement) et avec une forte orientation recherche.
L’enseignement initial, organisé en parallèle des 2ème et 3ème années des études de santé permet d’obtenir une équivalence de Master 1, qui ouvre à l’inscription en M2. Celui-ci se fait sur une année à temps plein. Après validation du M2, les étudiants peuvent poursuivre en doctorat de Sciences pendant 3 ans et reprendre ensuite en 4ème année d’études de Sante, ou finir d’abord leurs études de Santé et reprendre le doctorat de sciences après.
2-Les admissions passerelles permettent aux titulaires de certains titres ou diplômes, l’accès direct en 2ème ou 3ème année d’une des quatre filières du cursus santé en France (Médecine, Pharmacie, Odontologie, Maïeutique), sans avoir à valider la 1ère année des études de Santé ni à passer les épreuves d’accès MMOP. Cela concerne :
-master ou grade master / doctorat
-diplôme d’État MMOP et Vétérinaire
-titre d’ingénieur
-titulaire d’un diplôme d’État d’auxiliaire médical bac +3
-titulaire d’un diplôme étranger (300 crédits ECTS ou PhD).
3-A l’inverse, avec une année en PASS il existe des passerelles vers les écoles d’ingénieur
Toulouse-Tech propose une passerelle vers les formations d’ingénieur aux élèves de 1ère année des études de Santé qui souhaitent se réorienter après avoir validé leur année (60 ECTS – 10 de moyenne générale). Cette année passerelle, de niveau L2 permet aux étudiants de rebondir sans perdre d’année.
Après un PASS, le réseau Polytech propose une voie d’accès à la 2nde année de son cycle préparatoire.
4-On peut aussi faire un double cursus en postbac
2 écoles d’ingénieurs, ISIS à Castres et ESITECH à Rouen proposent des cursus généralistes avec une option/un accès santé, c’est un modèle qui ressemble à celui des LAS.
C’est aussi le cas pour de plus en plus d’IFSI (instituts de formation en soins infirmiers) : il est possible de postuler à un PASS option sciences infirmières à Brest, Lorient, Vannes, Pontivy, Rennes, Saint-Brieuc ou Lille.
5-La Licence TECSAN (Technologies pour la Santé) est proposée en fin de 1ère année commune des études de santé PASS, aux étudiants ayant validé la 1ère année avec mineure Sciences de la Vie ou Chimie. « L’objectif de ce cursus est de former des professionnels « hightech » du domaine TECSAN et de répondre aux nouveaux besoins des industries de la santé en recherche & développement, aux nouvelles exigences de la production, à la politique et l’organisation actuelle des systèmes de santé. Ce dispositif inclut un partenariat industriel dès la Licence 2, destiné à favoriser l’insertion professionnelle. »
6-La passerelle « paramédical » : Depuis la rentrée 2022, les étudiants qui ont validé leur PASS ou leur LAS et qui n’ont pas intégré les filières de santé MMOPK peuvent directement entrer en 2ème année d’études paramédicales, en fonction de leurs résultats et des capacités d’accueil. Parmi les formations paramédicales accessibles : les diplômes d’État (DE) d’infirmiers, de psychomotricien, pédicure-podologue, ergothérapeute, orthophoniste, orthoptiste, manipulateur d’électroradiologie médicale ou audioprothésiste.
MMOP ou Paramédical ?
Il existe beaucoup de métiers dans le secteur de la Santé à explorer :
-les infirmiers représentent la part la plus importante des professions de soin, avec plusieurs spécialisations possibles : Cadre de Santé, Bloc Opératoire (IBODE), Anesthésiste (IADE), Puériculture (IPDE), Pratique Avancée (DEIPA), Hygiéniste, Coordinateur,
-les diététiciens, orthoptistes, orthophonistes, ergothérapeutes, psychomotriciens, pédicures-podologues, masseurs-kinésithérapeutes participent à l’éducation ou la rééducation de leurs patients,
-les prothésiste, audioprothésiste, orthopédiste-orthésiste, opticiens-lunetiers sont des spécialistes de la prothèse,
-les techniciens en analyses biomédicales et manipulateurs en électroradiologie médicale pratiquent des examens,
-les nutritionniste et diététiciens s’occupent de l’alimentation et du bien-être…
Études à l’étranger ?
Devant la difficulté et la complexité d’accès aux études de Santé, beaucoup d’étudiants français choisissent de tenter leur chance à l’étranger. Cela implique dans la plupart des cas de faire des études dans une autre langue et d’avoir la maturité nécessaire pour gérer simultanément à 18 ans l’adaptation à une autre culture, un autre système d’études et l’éloignement familial… sans compter le coût des études (souvent privées), de la vie sur place et des trajets plus ou moins fréquents de retour au domicile.
Par ailleurs, il ne faut pas oublier que les études de Santé sont scientifiques, longues et difficiles, et commencer à l’étranger implique de terminer à l’étranger. Certains étudiants tentent de revenir faire leur internat en France, mais avec la réforme de l’accès à l’internat de 2023, cela s’avère très compliqué.
Concernant la reconnaissance des diplômes, une directive européenne existe, mais la procédure n’est pas automatique, l’étudiant peut être « soumis à des mesures compensatoires en cas de différences substantielles constatées entre la formation qu’il a reçue et celle requise afin de pouvoir exercer dans le pays d’accueil. »
Le choix des études à l’étranger doit donc être mûri et anticipé, d’autant que les démarches administratives demandent un minimum d’organisation. Il est recommandé de faire une première année d’études en France pour tester son niveau et sa motivation.
Certaines universités étrangères proposent des P0, sorte d’année de remise à niveau en langue et en sciences qui permet de mieux gérer la transition entre les deux systèmes d’études. Mais l’accès aux études de Santé n’est pas acquis pour autant.
A noter qu’en Espagne, il n’est pas possible de postuler dans les universités publiques l’année du bac, car les résultats de l’examen sont publiés trop tardivement par rapport aux dates de candidatures espagnoles.
Devant l’engouement des Français pour les études à l’étranger, de plus en plus de pays imposent des quotas et relèvent le niveau de sélection (résultats du bac et/ou tests). Des tests de langue peuvent également être exigés.
Pour les études en :
-français : la Belgique applique maintenant un quota de 15% de non-résidents, la Suisse et le Québec n’acceptent plus de Français, la Roumanie permet d’étudier en français les 3 premières années,
-allemand : Allemagne, Autriche, Luxembourg, Hongrie,
-anglais : Croatie, Bulgarie, Chypre, Estonie, Espagne, Hongrie, Italie, Irlande, Lettonie, Malte, Pologne, République Tchèque, Roumanie, Royaume-Uni, Slovaquie,
-espagnol : Espagne mais attention car il existe des langues spécifiques à certaines régions : Galicia, Pais Vasco, Cataluña, Valencia, Islas Baleares.